Ce n’est pas de la faiblesse
Ce n’est pas de la faiblesse. Prendre l’humain en compte. Ne pas vérifier en permanence l’activité ou imposer des horaires. Ne pas exiger l’utilisation d’une méthode de travail. Laisser les personnes s’organiser comme elles l’entendent. Est-ce une preuve de laxisme ? Absolument pas. C’est plutôt un témoignage d’audace ; le courage de choisir la confiance au lieu du contrôle.
Le micromanagement ou l’exercice maladroit d’une autorité peut cacher la peur d’abandonner certaines prérogatives. Parfois, elle dissimule la hantise de perdre du pouvoir ou d’échouer. Cette peur n’est pas une insignifiance non plus. Elle peut traduire une recherche de sécurité.
Dans le monde de l’entreprise, une croyance répandue existe : soutenir les autres c’est être faible, gentil ou naïf. En fait, c’est plutôt le contraire. Mettre l’humain au centre demande une force de caractère.
Toutes les études le montrent, ce n’est pas un responsable autoritaire qui rend les équipes performantes et qui génère la réalisation des objectifs. C’est le management qui permet l’expression et l’écoute des opinions de tous.
Essayer ce nouveau type de gestion n’est pas confortable. Se conformer à une norme sociale possède de nombreux avantages.
En fait, prendre l’humain en compte, ce n’est pas faire preuve de la faiblesse, mais d’audace.