Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) : nouvelle mode ou véritable changement ?

Retour au Blog

Impact sociétal et évolution

Aujourd’hui nous pouvons lire de plus en plus d’articles sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ces critères sont là pour nous aider à évaluer l’impact sociétal d’une organisation.

Il y a aujourd’hui une réelle prise de conscience sur la nécessité de préserver notre sécurité, qu’elle soit environnementale, sociale ou sanitaire. Pendant longtemps, une croyance s’est imposée : intégrer les critères « ESG » améliore la performance d’une entreprise et pèserait sur ses résultats.

Aujourd’hui, cette croyance est mise à l’épreuve et pourtant nous pouvons aller un pas plus loin en répondant à ces deux questions :

  • L’inclusion de ces critères dans les prises de décisions stratégiques pourrait-elle soutenir l’innovation ?
  • Le respect de ces critères permettrait-il aux entreprises d’assurer leur pérennité ?

« Les défis de demain demandent une évolution de nos modèles organisationnels ».

Pour dépasser l’effet d’annonce et faire en sorte que les critères « ESG » ne soient pas qu’une nouvelle mode, nous préconisons un nouveau modèle managérial à déployer progressivement. En effet, les nombreux défis à relever aujourd’hui nous invitent à faire évoluer de nos modèles organisationnels.

Premièrement il s’agit d’inclure, dans la raison d’être de l’organisation (vision, mission, valeurs & ambitions), les critères environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance. Dans le cadre de notre approche,  Dynamique et Participative, les critères « ESG » sont une véritable opportunité pour aligner les valeurs individuelles avec celles de l’organisation. Faire en sorte que le résultat collectif soit cohérent avec l’ensemble des aspirations individuelles peut véritablement booster la motivation intrinsèque ainsi que le potentiel et la créativité de toute une organisation.

Ensuite, l’évolution de nos modèles organisationnels passe par un partage du pouvoir décisionnel. Il permet la participation active des collaborateurs aux réflexions et aux prises de décisions stratégiques. En d’autres termes, la Dynamique Participative et tous les outils d’intelligence collective permettent l’intégration du S (social) et du G (gouvernance) dans le fonctionnement de l’organisation.

Tout cela est bien beau. Mais par où commencer ?

La première étape, pour une organisation, est d’exprimer et de partager l’intention de respecter les critères critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Cette intention permet à tous d’intégrer le nouvel alignement.

Le deuxième pas consiste à réfléchir sur la manière de traduire le « E », le « S » et le « G » dans les activités. Que signifient-ils et comment les mettre en œuvre. L’organisation va identifier les actions à mettre en place pour amorcer le changement. Nous préconisons une co-élaboration du plan d’actions avec toutes les parties concernées pour renforcer l’adhésion.

Enfin, la décision formelle, de respecter les critères « ESG » et de mettre en œuvre la coordination des actions consenties, finalise les processus de réflexion et décision et amorce le changement lors du déploiement de l’action.

En conclusion, la Dynamique Participative et l’intégration de ces critères environnementaux, sociaux et de gouvernance sont une opportunité de développement individuel, organisationnel et sociétal.

Inclure les critères ESG dans la stratégie d’entreprise est un changement. La dynamique particiative se met au service de la conduite du changement et aide les organisations à définir de nouveaux objectifs à ne pas s’en écarter.

L’équipe de la Dynamique Participative.